jueves, 10 de septiembre de 2015

La flamme d'une chandelle. Gaston Bachelard

Le monde este pour mi, comme pour lui, le livre difficile éclairé par la flamme
d' une chandelle. Car la chandelle n'éclaire pas une cellule vide, elle éclaire un livre.
Seul, la nuit, avec une livre éclairé par une chandelle -livre etc chandelle, double îlot de lumière, contre les doubles ténebrès de l'esprit et de la nuit.
J'étudie! Je ne suis que le sujet du verbe
étudier.
Penser je n'ose.
Avant de penser, il faut étudier.
Seuls les philosophes pensent avant d'étudier.
Mais la chandelle s'éteindra avant que le livre sois compris. Il faut en rien perder su temps de lumière de la chandelle, des grandes heures de la vie studieuse.
Si je leve les yeux sur livre pour regarder la chandelle, au lieu d'étudier, je rêve.
Alors les heures ondulent dans le solitaire veillée. Les heures ondulent entre la responsabilité d'un savoir et la liberté des rêveries, cette trop fácile liberté d'une homme solitaire.

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